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Histoire

La paroisse de Saint-Éloi tire son origine d’un démembrement des seigneuries des Trois-Pistoles et de l’Isle-Verte en 1848. Les terres n’appartenaient plus à la Couronne et la colonisation du territoire s’effectuait depuis de nombreuses années. Il est donc difficile de fixer une date pour l’arrivée du premier colon sur le territoire éloisien. À cette époque, il était fréquent de diviser un territoire lorsqu’une partie de la population se trouvait trop éloignée des services religieux et communautaires. Puisqu’aucun ne suppose que c’est la raison pour laquelle l’Isle-Verte a cédé une partie de son territoire. Pendant ce temps, Trois-Pistoles s’agitait. La population se disputait quant à l’emplacement des édifices religieux. Indirectement, l’ouverture d’une nouvelle paroisse réduisait le nombre d’opposants au choix du site de l’église. Dans les archives, nous avons découvert une pétition des habitants des Trois-Pistoles demandant aux autorités de retrancher la deuxième concession des Trois-Pistoles du territoire de la nouvelle paroisse.

Malgré l’opposition des gens des Trois-Pistoles. Saint-Éloi fut érigé civilement le 13 juin 1848. Située à l’arrière du premier rang des seigneuries de l’Isle-Verte et des Trois-Pistoles, la paroisse comprenait à l’origine une partie des deuxième, troisième et quatrième concessions de ces mêmes seigneuries et se bornait au sud par les terres de la Couronne. Le tout formait une étendue de territoire d’environ quatre milles de front par quatre milles et demi de profondeur. La population était majoritairement agricole.

 

Par la suite, le territoire s’agrandit à quelques reprises. En 1869, on annexait le rang « B » du Canton Bégon qu’on désignait vulgairement « le reste » et qui était situé à l’ouest de la rivière des Trois-Pistoles. Cette annexion ne fut reconnue à des fins civiles qu’en 1874. Elle formait une étendue de un mille et demi de front sur trois milles de profondeur partagée en trois rangs. En 1882, on ajoute quelques lots des premier, deuxième, troisième et quatrième rangs de l’Isle-Verte. En 1949, on propose une nouvelle annexion d’une partie de l’Isle-Verte pour des fins religieuses. En 1954, le conseil municipal de Saint-Éloi entreprend des démarches auprès du ministère des Affaires municipales du Québec afin d’obtenir l’annexion de ces mêmes lots à des fins civiles. Cet ajout ne sera jamais pleinement autorisé au niveau civil et au niveau religieux, il sera en partie retiré dans les années soixante-dix.

 

Le nom de Saint-Éloi fut choisi en l’honneur du sixième seigneur des Trois-Pistoles, M. Éloi Rioux.
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